Nous sommes les bourreaux de la victime que nous faisons vivre en nous. Considérez que peu importe ce qui a pu être dit sur vous ou réalisé à votre encontre n'est la véritable blessure qui vous tourmente. Car ce qui vous tourmente en réalité, ce ne sont pas ces gestes ou ces paroles mais les sentiments et les pensées qui sont nés en vous à l'issue de cette expérience douloureuse. Et que le seul fardeau que vous portez alors en vous, ce sont ces mêmes ressentiments et ces mêmes pensées que vous nourrissez en vous comme un virus qui chercherai à contaminer une plaie ouverte. Pour soigner cette plaie, vous devez vous liberez de ce propre bourreau que vous êtes à vous-même et qui fait tant souffrir la victime que vous nourrissez de fait également. Ce bourreau qui alimente le souvenir avec la même émotion lourde, les mêmes pensées parasites, celles qui tournent en boucle en essayant de trouver une issue. Souvent en rejettant la faute sur le personnage malfaiteur. Mais constatez que ce personnage vie ses propres expériences, ses propres pensées parasites et son propre aveuglement personnel. Alors vous comprendrez que la seule délivrance possible, c'est celle que vous vous autorisez à vous-même dès lors que vous cessez d'alimenter votre souffrance avec des pensées et des émotions qui vous blessent. "Notre esprit bâtit notre vie. Votre pire ennemi ne peut pas vous blesser autant que vos pensées. Mais une fois maitrisée, personne ne vous aidera autant que vos pensées. » Bouddha.