Ma caboche, mon mental ! :)

Aujourd’hui,  je vais vous parler d’un sujet qui évoquera peut être beaucoup de choses à ceuxjongler.jpg qui le liront (les autres aussi hein ?? :P)

Je suis une jongleuse ! Par contre moi je ne jongle pas avec des balles mais avec mes identités :).

Et on a plusieurs « identités ». Je répartie les miennes comme ceci :

- Lulu sociale :

Fille, femme, maman, épouse, sœur, cousine, petite-fille, amie, copine, connaissance, contemporaine, gymnaste (fut un temps !), touriste, automobiliste, piétonne, cliente, patiente…

- Lulu boulot :

Conseillère, gérante, professionnelle…

- Lulumineuse :

Quand je suis chez moi avec mon fils, je suis une maman comblée. Parfois je me fais une manucure et je suis une fille comblée. Il m’arrive aussi de recevoir de la visite ou de rendre visite, là je suis une amie heureuse… bref on aura compris.

Quand je suis au boulot, je suis conseillère, je remplie les tâches que j’ai à faire, je deviens une professionnelle.

Quand je suis Lulumineuse, j’oublie toutes les identités de la vie sociale et professionnelle, toutes étant déterminées par notre société actuelle et je regarde au-delà en écoutant mon « vrai moi ». Cette « identité » là n’est pas définie par les codes de la société.

Alors dans ma caboche ça se range comme ça, par cases. Je vais appeler ma caboche, mon mental.

Mon mental il est comme ça, tantôt en mode social (maman, femme..), tantôt en mode boulot et tantôt en mode « vrai moi ».
Il aime bien faire des classeurs individuels et ouvrir le dossier adéquate à la situation qui s’y prête.

C’est bien pratique car comme tout est rangé, je contrôle et je jongle entre ces 3 classeurs tranquillou…

Pouin Pouin POUINNNNNNNN 
hum hum bizarre car parfois j’ai quand même l’impression que les feuilles volent dans tous les sens !!!

Une situation :

Je suis à la maison, je réalise une facture d’un précédent rendez-vous, je calcule, je note l’adresse, je prépare l’enveloppe je sors mes timbres… « Loulou ! ton yaourt à boire !!! Qu’est-ce que tu as fait ? Y’en a partout sur la table… bon je vais nettoyer ça avant que ça coule sur le tapis… » Une fois le yaourt ramassé, la table nettoyée (et le tapis rrrrrrh) je reprends mes activités… « vite il faut que j’aille à la poste ! quelle heure est-il ? » Zoup’ je regarde l’horloge du pc 16h16 (mes anges qui me demandent d’oublier mes préoccupations matérielles et de laisser aller mes pensées dans les sphères supérieures).

Bon je finis mon courrier, j’habille le petit et je penserai à tout ça en allant à la poste !

Donc voilà, mon gentil mental avait pris soin de cloisonner tout ça dans des classeurs différents mais la vie elle, elle s’en tape !

La vie elle, ce n’est pas un rapport comptable avec des cases et tout le tintouin avec des chiffres partout qui doivent tomber juste au poil de cul près (oui c’est comme ça que j’imagine un rapport comptable :P) La vie elle, ressemble plus à un roman, un bon roman.

Du coup on est bien embêté avec nos classeurs qui nous donnent l’illusion qu’on « gère » alors que les feuilles s’envolent au premier coup de vent !

Et bien le mental pour moi c’est ça. Il nous sert à structurer les choses et il nous sert tellement bien qu’on met tout et n’importe quoi dedans. On y fourre les mauvais souvenirs, la liste des courses, les bons souvenirs, nos projets à court terme, nos projets à long terme, nos rendez-vous, notre liste des choses à faire, le prochain contrôle technique de titine… On en fait une montagne de dossiers et on les range tant bien que mal dans une bibliothèque qui déborde… mais « ouf c’est rangé » on se dit !

En réalité on passe notre temps à ressasser, ressortir les classeurs quand ça nous chante ou les voir sortir quand ça nous chante pas !
Mais qui les ressort ces dossiers ? La vie ? Non c’est nous-même.

La vie elle, elle suit un cheminement, le sien. Ce n’est pas « rangé » comme on aimerait et comme on voudrait nous le faire aimer et heureusement car si tout était rangé, il n’existerait plus d’occasion, plus rien pour nous surprendre, et pourquoi alors serions-nous là ? Pour contempler une bibliothèque bien rangée ?

J’aime faire l’expérience de la vie, j’aime que la vie me surprenne et j’aime me laisser conduire par elle. Ma bibliothèque avec tout ces classeurs est bien lourde et me retarde comme un poids accroché à ma cheville par une chaine. Je sais que je ne peux pas briser cette chaine car elle a une utilité, mais je sais aussi que je peux alléger ma bibliothèque avec tout ce passé qui n’est plus, et tout cet avenir qui arrivera sans que j’en crée des dossiers. Oh et puis zut ! Je fais un tri et je n’y laisse que les
dossiers sympas ^^ ce sont les plus légers ;), de toutes façon cela ne regarde personne car c’est ma bibliothèque à moi. ^^


Sans titre 9

 

 

Ps: merci mes anges de m'avoir soufflé cet article ^^

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