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Tissage, Purification, Soi-supérieur, La Vie.
Bonjour les lumières
Il y a environ 4 ans, j'apprenais que j'allais recevoir par mon propre vortex terrien, une entité que je connaissais depuis longtemps. C'est simple, je me souviens qu'en reprenant conscience de ces retrouvailles, planifiées bien évidement avant mon incarnation, je ressentais une telle joie mais aussi une telle nostalgie. Malgré le fait que je pouvais communiquer avec elle à nouveau, je n'osais pas le faire, cela me remontait tellement d'émotions...
Ca me faisait comme " ha oui maintenant je me souviens" comme si le voile de l'oubli par lequel on passe avait été soulevé à nouveau pour me souvenir de cet événement important. Je me souvenais maintenant, je me souvenais de cette grande entité féminine que j'avais décidé avec son accord d'accueillir ici en tant que mère. Moi qui me sens si petite à coté de cet être tellement évolué qui revient ici pour le dernier acte, celui de la fin du cycle qui se joue pour notre mère adoptive, ses planètes voisines et tous ses habitants qui opèrent dans la sagesse universelle de l'évolution.
Elle est si grande. Je m'habitue au fur et à mesure à la retrouvaille de cette information, j'ai pu me laisser aller à lui parler. Mais c'était uniquement lorsqu'elle le décidait. Et je comprends cela. Car d'ici, je ne vois pas tout le travail qu'elle a encore à accomplir ne serait-ce que pour préparer sa venue, mais aussi à terminer avant de prendre un corps physique sur cette sphère.
A chaque fois qu'elle venait me parler, c'est comme si je retrouvais une partie de moi-même, mais avec un amour si profond que cela m'enveloppait complètement de sorte que je ne pouvais pas lui parler très longtemps au risque de me retrouver submergée par tout un panel d'émotions. La solitude d'être ici, seule. La nostalgie de là-bas, d'où elle vient. L'attente des retrouvailles. Les souvenirs de grands moments passés ensemble et je vois, sur d'autres planètes, mais là n'est pas le sujet que je souhaite développer ici.
Il faut savoir que, même si je fus au courant de sa venue quelque temps avant l'année de son entrée en matière, soit 2015, il m'a fallu 4 ans de patience durant lesquelles mes envies de contrôle et "mon horloge biologique" me mettaient au défi de la concevoir avant.
4 ans à passer par une batterie entière d'émotions, un siphon que je vois aujourd'hui comme salvateur et essentiel à sa venue.
J'ai commencé à essayer à avoir un deuxième enfant il y a 4 ans, malgré ce que je savais. Quand bien même nous avons des éléments, chaque lumière peut en avoir un exemple, nous avons parfois une volonté qui va à l'encontre de ce que nous recevons et nous croyons illusoirement pouvoir changer le cour des choses par ce que l'on a fermement décidé, même si cela est au fond de nous un appel au secours déguisé, un refus d'obtempérer avec son Soi-supérieur. Le même Soi-supérieur avec lequel nous avons planifié toute notre incarnation dans des buts précis d'évolution, que ce soit pour la nôtre ou pour celles de nos frères et sœurs par effets de causes. Tout est toujours à l’échelle universelle.
J'ai commencé à essayer de concevoir cet enfant en même temps que deux de mes amies qui avaient elles aussi déjà un enfant. Il ne fallu pas plus d'un mois à la première puis 4 à la deuxième pour voir cette "volonté" se matérialiser. Je gardais espoir pensant que si j'accomplissais correctement mes devoirs, à savoir suivre avec foi mon chemin, bien écouter mon équipe/Moi-supérieur je pouvais peut-être avancer l'échéance :) (tête dure quand tu nous tiens ^^).
Quand chacune de mes amies fêtèrent les 1 ans de leur deuxième enfant, j'étais profondément triste à l'intérieur. Je l'attendais tellement, et bien que mon équipe me donnait toujours des réponses claires et parfaitement justes, je préférais parfois bouder en prônant l'injustice, le cri de désespoir d'une lumière qui n'écoute pas la sagesse du temps qui a tant à lui apprendre, à lui apporter. A chaque fois mon équipe me parlait d'étapes importantes avant son arrivée. Que ce soit pour moi, comme pour elle.
Mais il était toujours question de moi, car pour elle, cela la regardait et beaucoup de choses et d'activités à son sujet ne pouvaient pas être comprises par mon mental ici incarné.
Ainsi, je suis tombée quelques fois enceinte. Mais à chaque fois cela repartait.
Je devais accepter que cela ne soit pas le moment. Alors j'accueillais, puis je devais évacuer ma tristesse et enfin retrouver la foi et la confiance en mon Moi-supérieur qui ne me mentaient jamais. Même si c'était dur à entendre et à vivre. Et je sais aussi que si c'était dur, c'est uniquement parce que je voulais que les choses soient différentes de ce que mon Moi-supérieur avait prévu. Uniquement par rapport à mes besoins attachés à ce que j'avais décidé.
Et moi-même je l'ai maintes fois partagé : On a ce que l'on souhaite, on n'a pas ce que l'on décide.
Quand on va dans le sens de ce qu'on décide, on est parfois sans s'en rendre compte, à contre courant de ce que l'on souhaite. Car ce que nous souhaitons émane de notre Moi-supérieur, ce que nous décidons émane de notre personnalité, fondée sur nos propres résistances et ignorances.
Un jour, j'étais enceinte. Le test avait affiché sa deuxième barre et je me réjouissais. Mais cette nuit là, je vis l'entité féminine venir. Je la vis venir par la fenêtre qui n'était pas ouverte. Même si je ne voyais pas comme on voit avec les yeux, je voyais son regard bienveillant, comme une mère. Tout doucement elle me regardait et je savais ce qu'elle voulait me dire. Je lui dit "j'ai compris, ne t'en fais pas, ce n'est pas pour maintenant". Je vis dans son regard comme de la peine, mais pas pour elle. Elle savait que j'allais en avoir et elle ne souhaitait pas m'en faire malgré son annonce.
Sa présence était un tel flot d'amour et de bien-être que je m'endormis paisiblement après lui avoir dit cette phrase.
Le lendemain matin, le cycle était reparti.
Je mis plusieurs jours peut-être même des semaines à me remettre de ce nouvel "échec" (que je prenais ainsi mais qui n'en est pas un bien sûr). Car au début j'étais dans l'acceptation certes, mais je n'avais pas laissé mon émotionnel se libérer. Toute la tristesse n'avait pas été évacuée. Je me plongeais dans les enseignements reçus, je ne voulais pas faire attention à cela, pour moi, j'avais accepté et c'est tout.
Oui mais la rivière intérieure avait tout de même des purifications à faire. Bien que je voulais la laisser tranquille, il me fallait filtrer ce que je laissais stagner en elle. Et c'est grâce à mon mari, m'obligeant à exprimer ma tristesse que cette eau stagnante à pu sortir. Je me rendais compte qu'en laissant ces larmes couler, c'était aussi pour moi la laisser partir et qu'en réalité, j'avais accepté mais pas intégré. J'avais accepté en surface mais pas en profondeur. Comme si je retenais encore une partie d'elle.
Cette libération à été une merveilleuse purification.
Car je me souviens qu'après cet épisode, je pris d'avantage conscience que j'étais la seule personne à me faire du mal. Que toute mon équipe était toujours aux petits oignons et que c'était uniquement parce que j'en avais décidé autrement que je m'infligeais de telles souffrances.
Vous savez, nous avons beau lire qu'il faille accepter, nous avons énormément à travailler là-dessus. Car la majorité des humains préfèrent voir l'injustice plutôt que la justice universelle. Il n'y a pas de justice qui soit plus implacable que la justice universelle. Car elle est si juste que tout ce qui va à l'encontre de la Grande Vérité dont elle est le garant, se confronte à ses propres illusions. La justice universelle est toujours en accord parfait avec tous les Moi-supérieurs de l'univers.
Accepter, c'est d'abord comprendre là où l'on force le chemin, quand il y a toujours un chemin bien plus paisible qui attend que nous l'acceptions pour pouvoir être vu.
En libérant mes besoins, j'ai pu libérer au fil de mes apprentis-sages des mémoires d'autres vies qui laissaient des traces très présentes en cette incarnation. Comme par exemple celle de voir mon fils se noyer. Je pourrais écrire un livre juste sur cette partie, mais elle m'appartient et j'aspire davantage à ce que chaque lumière puisse libérer ses propres résistances.
Pour cela, nous n'avons pas à courir les spécialistes. Sachez que vous êtes tous des spécialistes. Les mémoires se libèrent continuellement tout au long de votre vie. Ce sont toutes les affinités et toutes les peurs incontrôlées ou inconscientes que vous avez en vous.
Et chaque étape de notre vie vise à mettre le doigt dessus pour la filtrer, pour la purifier.
Car nous sommes des êtres qui évoluons en permanence par la purification. Nous apprenons par l'expérience et chaque expérience délivre son enseignement. Seulement, dans chaque expérience se trouve aussi des énergies, c'est à dire des codes à filtrer en soi pour ne préserver que celui qui élève.
Notre conscience fait déjà cela d'une manière naturelle. On peut par exemple se rendre compter que souvent, ce sont les bons souvenirs qui restent. Mais les mauvais souvenirs ont toujours des choses à nous apprendre car ils portent en eux ces codes que nous n'avons pas filtré, sinon, nous ne nous y attarderions plus. Nous n'aurions aucune utilité à visionner les bandes de nouveaux.
Le "filtrage" est un (appren) tissage de toute la vie. Toute notre vie nous filtrons, nous réajustons, expérimentons puis encore filtrer, se réajuster, et ainsi de suite. Et plus nous allons réduire les maillons du filtre, plus cela sera délicat, car la justesse demande une rigueur quotidienne. Une autodiscipline sans entrer dans une contrainte, dans la justesse de l'esprit qui doit rester l'élément principal, notre boussole intemporelle.
C'est un peu comme un sportif. Plus il sera rigoureux et intelligent dans son développement, plus il évoluera. Mais si un jour il perd sa motivation par une raison extérieure, par une blessure d'inattention dûe à un manque de concentration passager par exemple, il devra partir de parfois plus loin qu'il a commencé. Et cela est une très grande épreuve que de retrouver en soi la foi nécessaire à déplacer des montagnes, alors qu'elles n’étaient que des collines au départ.
J'ai l'exemple avec une personne de mon entourage. Je l'ai vu descendre très bas, car au lieu de se remettre en question, elle allait en permanence avec la force, toujours contre son Soi-supérieur, uniquement dans la personnalité. La fierté et le contrôle sur soi. Elle est tombée très bas et si bas que cela à été très bénéfique pour elle, car elle a du se retrouver dans une position où la seule chose qui lui restait à faire était de remettre absolument tout en question. Sa manière de penser, de vivre, de considérer sa propre vie.
Mais alors qu'elle apporta les quelques modifications nécessaires, elle cru acquis de croire de nouveau qu'elle avait le contrôle de sa vie. Et ainsi elle creusa progressivement un trou encore plus profond que celui qu'elle avait creusé auparavant.
Penser que quelque chose est acquis est simplement oublier en conscience que rien ne nous appartient, tout nous est prêté.
Que ce soit notre corps charnel formé d'atomes, de cette même énergie qui appartient au tout, de notre âme elle aussi composée de cette matière première à une vibration plus importante, où encore de cette étincelle qui nous confère l'Esprit, ce Grand Principe, cette intelligence sans limite qui a créé savamment nos corps et le sol que nous foulons, chaque plante, chaque arbre, chaque nuage, le ciel, l'eau, les animaux, les minéraux...
Nous sommes les locataires de tout ce qui a été créé pour notre évolution si bien que notre mental lui-même nous a été prêté pour évoluer au sein de l'univers, nous nous fourvoyons en pensant que nous sommes supérieurs à cette grande intelligence, en pensant que nous avons ACQUIS quelque chose. Mais il n'en est rien. Nous n'avons rien à acquérir, nous avons à prendre conscience de tout ce qui a été placé à notre disposition avec tout l'amour des cieux, tout l'amour universel.
Nous avons absolument tout à notre disposition et la majorité des humains de la planète évolue comme si ce prêt était un dû.
Pour moi, on me prête la vie, je dois veiller sur elle, car je suis honorée de ce qui m'a été confié. Et je veux la rendre brillante et belle, comme si on m'avait fait confiance en me confiant un petit être et que j'en prenais le plus grand soin dans un profond bonheur, une profonde gratitude.
Pour moi, on me prête la Terre, je dois veiller sur elle. Je dois la faire prospérer car si on me la prête, c'est pour que j'y mette à disposition la vie que l'on me prête. La Terre est précieuse car elle est tout ce qui est à ma disposition pour vivre.
En la faisant vivre, je me fais vivre.
Il n'y a que cela dont je dois me soucier. Le bien être de ce que l'on a mis à ma disposition. Mon corps, mes corps, mon entourage. Tout ce que la création m'a prêté pour expérimenter.
Mais non, beaucoup ne voient que les mauvaise herbes et se contentent de les asperger avec du Rundup en parlant politique.
Si l'on me prête de si belles choses, je dois être très importante, et chacun de nous doit l'être. Car nous avons entre les mains une création merveilleuse, authentique, sans limites, variée et riche, je me sens riche de ce qui m'a été prêté et non pas de ce qui m'appartient.
Si l'on me met autant de choses à disposition, autant de belles choses, je ne pense pas que cela soit pour les rendre moches, ternes, cloisonnées.
Si je peux penser pour mon bien, je peux l'étendre et penser pour le bien de tous.
Et si je suis consciente que tout m'est prêté, je ne peux vouloir acquérir car mon voisin sera lui aussi conscient que tout est un prêt créé et confié. Rien de ce que je ne pourrais penser avoir pour mon propre bénéfice ne concernerait directement ceux qui se sont vu eux aussi confier la vie.
Notre vie nous appartient mais dans un sens, la vie appartient à la grande Source universelle qui nous l'a confié afin que nous évoluions pour devenir aussi pur et aussi grand qu'elle. La seule chose que nous pouvons faire croître n'est pas ce que nous possédons, ni ce que nous construisons, ni aucune technologie que nous pourrions développer. La seule chose qui s'enrichit au fil des expériences est la conscience.
La seule chose qui grandit, qui se purifie, qui s'expand est la conscience.
C'est la Conscience même du Grand Principe, la Grande Vérité qui nous montre son chemin.
Quand bien-même nous serions les plus riches de cette vie, les plus cultivés, la véritable connaissance est dans la conscience que nous aurons su développer au travers de nos expérimentations.
Je m'éloigne du sujet mais cette parenthèse m'a été directement dictée par un collectif d'êtres qui ne me quitte jamais et dont je me réfère comme ma famille la plus ancienne. Vous pouvez les trouver dans le livre Thiaaouba, même s'ils se présentent parfois différemment et même si certains passages du livre, comme la fin, m'ont été indiqué comme modifiés. Je laisse soin tout comme la note du traducteur à la lumière d'écouter sa propre résonnance. Le temple intérieur est toujours la communication la plus directe avec la Vérité.
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A la fin de l'année 2014 je sentais l'échéance se rapprocher.
Non seulement je sentais le courant de mes énergies se modifier peu à peu mais parfois j'avais des messages de ma fille par différents canaux. Parfois aussi on me montrait où elle en était dans son processus. Elle avait un nombre important de "SAS" à "transformer".
Ils m'expliquent cela comme des escaliers où chaque marche est un pallier de transformation.
L'incarnation en la matière est un processus très complexe dont seuls les êtres très évolués ont la connaissance du processus exact. Pour un mental d'un humain de notre sphère, cela est d'une très grande complexité, mais les grandes lignes peuvent nous être enseignées à des fins évolutives.
C'est ainsi que débuta l'enseignement de la transformation dans la matière, que je souhaite partager avec vous.
Je reviendrai vous écrire la suite et les volets chaque fois que je serai guidée en ce sens.
Je vous embrasse du fond du cœur et je suis très heureuse d'être une co-emprunteuse de cette merveilleuse sphère avec vous. Je souhaite profondément que nos idées fassent germer de ce qui nous a été prêté un lieu de paix et d'harmonie entre les êtres.
Lulumineuse qui vous @ime